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Tout d'abord quelques considérations techniques...  

Une vingtaine de candidats pour ce vol attendu par certains depuis plusieurs mois...
Trois ballons mis à notre disposition : deux de quatre places et le nôtre, 16 passagers et notre aérostier...
Pour nous transporter : une nacelle de 2.50m sur 2m d'un poids de 400 kilos !
A l'intérieur, moult poignées et un cloisonnement à rendre jaloux un casier à verre...
On comprendra par la suite !
De l'enveloppe, une fois gonflée, on en distingue la soupape circulaire située à la partie supérieure. C'est elle qui nous permettra de faire poser le ballon en fin de vol. Elle culmine à 40 m au dessus de nos têtes.
L'enveloppe du ballon à un diamètre de 30 m, offre un volume de 10.000 m3 et pèse près de 200 kilos..
Pour réchauffer l'air qui nous permettra de nous élever, quatre brûleurs, délivrant une flamme de 3 à 6 m, sont reliés aux bonbonnes de gaz arrimées au centre de la nacelle. Le tout pour un poids de 200 kilos.
Grâce à ces brûleurs, l'air  au sommet du ballon peut atteindre de 80 à 105°.
Si on fait le compte : nacelle + toile + bonbonnes + auquel on ajoute le poids de l'air chaud produit, on arrive à une inertie totale avoisinant les 1200 kg. N'oublions pas le poids des passagers qui, par ce vol, deviendront des aéronautes...
C'est donc quelques 2500 kilosqu'il va falloir envoyer en l'air.
Et je peux vous dire, ayant participé au gonflage de l'enveloppe, que, pour retenir la toile qui se gonflait rien qu'avec l'air froid envoyé par les ventilateurs, il fallait s'accrocher ! Cette puissance ressentie confirmait l'exploitation idéale par la mongolfière d'une part du principe d'Archimède (qui est la force reçue d'un corps plongé dans un gaz égale au poids du volume déplacé de ce gaz) et d'autre part la caractéristique des gaz d'avoir leur produit (pression x volume) égal à leur produit (constante x température). Ce deuxième principe est décrit par l'équation d'état des gaz parfaits.
Mais trêve de précisions techniques... Voici le film de ce vol qui fût une première pour nous...
Ah oui, derniers détails, notre altitude maxi fût de 900 m et notre vitesse maxi 24 km/h pour un vol de plus d'une heure !
Il nous a amené en plein pays Flamand (vent du sud-est) entre Ypres et Courtrai dans un champ de la commune de Kruiseke connue comme le centre des combats de la Première bataille d'Ypres en novembre 1914. 
Mais après ce générique d'ouverture, reprenons le film de cette soirée...


















































Que retenir ce ce voyage en ballon ?  

Une absence de tout
  • Absence de bruit, hormis les périodes de réchauffage de l'air
  • Absence de stress, une fois la haut vous oubliez tout !
  • Absence de vent, vous vous déplacez avec lui !
  • Absence d'égo, face à cette beauté, vous restez humble !
  • Absence de peur, aucune impression de vide !

Une présence très forte
  • de l'organisation, parfaite sur tous les points
  • de l'aérostier, compétent, professionnel et passionné.
  • de la bonne humeur et le plaisir pris par les participants
  • d'une sensation de liberté bien que coincé dans cette nacelle !

Bref, on l'a attendu 19 mois depuis l'inscription, problème de météo ou de timing....
On l'a espéré comme toute chose nouvelle et inconnue
On l'a enfin réalisé dans de très bonnes conditions. Et c'est tant mieux !
Bon, l'avion, c'est fait. L'hélicoptère, c'est fait. Le ballon, c'est fait...
Pascaline, ça te dirait le parachute ?...





En bonus


Un diaporama et deux vidéos du rodéo du départ !
Je vous rappelle qu'il nous fallait quand même faire décoller 2500 kilos rien qu'avec de l'air chaud !
Les images comme les commentaires des amis valent le coup ! 6 minutes de pur bonheur...
Cliquez sur les boutons à gauche pour le diaporama
et sur les films ci-dessous pour les vidéos.
 



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